Moteur: 8 cyl. en V, 16 soupapes
Cylindrée: 4 728 (289 ci)
Alésage x course en mm : 101,6 x 72,8
Puissance: 275 ch SAE à 6 000 tr/min
Rapport ch/litre en ch SAE : 58,16
Couple maximum: 43,1 Mkg à 3 400tr/min
Transmission: AR, BVM 3 ou BVA 3
Poids à vide (constructeur) en kg : 1 476
Rapport poids/puissance en kg/ch SAE : 5,36
PNEUMATIQUES
6.50/8.95-14 ou 6.50/6.70-15.
PERFORMANCES
Vitesse maxi en km/h : 200 km/h env.
La petite Mustang (au sens américain) n'a cessé de changer de formes d'année en année, elle a pris du volume, tant au niveau carrosserie que moteur. À chaque année correspondent quelques versions rares préparées par Shelby, la GT 500 KR de 1968
notamment.
En 1966 est lancée l'ennemie jurée de la Mustang: la Chevrolet
Camaro (dans une conférence de presse, on dira même que
Camaro (bien que pris au hasard par le groupe GM dans le
dictionnaire français (de “Camarade”, allez comprendre…)) est
“un animal vicieux mangeur de Mustang”). Une guerre commence,
dont on ne pourra jamais d'ailleurs déclarer le vainqueur… Pour le
millésime 1967, Ford prépare sa réponse. Ce millésime marquera
une rupture avec les précédents. La mustang 67' s'est “body-
buildée”. Bien que l'allure générale demeure la même, on note une
augmentation de l'agressivité et de la sportivité (calandre plus
grande, regard moins doux, taille augmentée…), et grâce
notamment à l'apparition du V8 390ci (”cubic inch”: la cylindrée
en inch³) de 320 chevaux, un de ces “big block”, pour concurrencer
le 396ci de la Chevrolet. Le 390 offre de bonne accélération mais
peine à prendre du régime, plus lourd de 100 kilos par rapport au
289ci, mais il est tout de même une réussite, car vendu moins cher
que ce dernier…
Pendant ce temps Shelby s'aligne et va se constituer une petite
gamme, toujours alignée sur les bases Ford: GT 350, GT500 (à
partir de 1967) doté du V8 428ci Police Interceptor de 355
chevaux… puis en 1968 apparait le 428 Cobra Jet, la GT500 avec
ce moteur est appelée GT500 KR (King of Road: “roi de la route”).
Considéré comme un modèle d'anthologie et l'un des plus célèbres
(grâce au film “Bullit“, “60 secondes chrono” notamment), les
millésimes 1967-68 présentent pourtant une érosion de ventes